Entreprendre en 2025 :
Mes 5 Prérequis pour se lancer
Entreprendre, c’est passionnant. Mais entre l’adrénaline du lancement et la réalité du terrain, il y a parfois un fossé. Après plusieurs années à la tête d’une startup, si je devais tout recommencer aujourd’hui, je ne ferais pas tout pareil.
Pourquoi ? Parce que certains choix, aussi instinctifs soient-ils, coûtent cher : en temps, en énergie, en argent. À l’inverse, d’autres habitudes simples peuvent transformer une aventure fragile en projet solide.
Voici les 5 prérequis que j’aurais aimé intégrer dès le départ. Des conseils concrets pour bien démarrer en entrepreneuriat, posés avec le recul de l’expérience.
1. Se focaliser sur une seule activité : choisir, c’est avancer
Quand on débute, la tentation est grande de vouloir tout tester. Multiplier les offres. Dire “oui” à tout. Résultat : on s’éparpille. L’énergie se dilue. Le message perd en clarté.
Aujourd’hui, je suis convaincue d’une chose : la spécialisation donne de la puissance. Choisir une direction, c’est se donner les moyens d’approfondir, de devenir excellent, et d’être identifié pour ça. C’est aussi un gain de temps pour les autres : ils savent pourquoi ils viennent à vous.
2. Bien s’entourer : le réseau, ce n’est pas du bonus
On dit souvent qu’“on est la moyenne des 5 personnes qu’on fréquente le plus”. En entrepreneuriat, cette phrase prend tout son sens. Être bien entouré, ce n’est pas une option. C’est un levier de réussite.
Cela commence par des échanges réguliers avec d’autres entrepreneurs, des experts ou des partenaires. Non pas pour valider vos choix, mais pour sortir de l’isolement, confronter vos idées, et rester en mouvement.
3. Chaque euro compte : dépenser devient un acte stratégique
Un euro gagné, c’est souvent des heures de travail. Un euro dépensé à la légère, c’est une erreur qui coûte double. Je l’ai appris à mes dépens.
L’un des conseils pour bien démarrer en entrepreneuriat, c’est d’apprendre à considérer chaque dépense comme un investissement. Cela change tout. On commence à se poser les bonnes questions : est-ce utile maintenant ? Est-ce mesurable ? Est-ce aligné avec mes objectifs ?
4. L’autofinancement : une école de pragmatisme
On valorise beaucoup la levée de fonds. Mais l’autofinancement reste une voie solide, souvent sous-estimée. C’est moins rapide, certes. Mais cela vous oblige à construire un modèle économique sain dès le départ, à créer de la valeur réelle et à conserver votre liberté stratégique.
Pas besoin de choisir définitivement entre les deux : mais réfléchir dès le départ à comment générer du chiffre d’affaires avec peu de moyens, c’est un atout.
5. Le product-market fit : ne pas forcer l’adhésion
Dernier point, peut-être le plus essentiel : le produit n’est rien sans l’utilisateur. Le marché ne vous attend pas. Si vous devez convaincre à tout prix que votre idée est bonne, c’est peut-être qu’elle n’est pas alignée avec un vrai besoin.
Plutôt que de forcer, observez. Écoutez vos clients. Adaptez votre produit à leurs usages, pas l’inverse. Et surtout : acceptez que parfois, ce n’est pas le bon moment, le bon angle, ou la bonne cible.
Pourquoi c’est essentiel aujourd’hui
Ces cinq piliers ne garantissent pas le succès, mais ils évitent bien des pièges. En 2025, entreprendre ne demande pas uniquement de l’ambition ou une bonne idée. Il faut de la lucidité, de la clarté, et un vrai sens des priorités.
Dans un contexte où les ressources (financières, mentales, temporelles) sont précieuses, poser les bases avec méthode est un atout stratégique. C’est ce qui permet de durer, et surtout, de rester libre dans ses choix.
Besoin d’aide pour poser ces bases ? You Are Not Alone
Si vous lancez votre activité ou que vous ressentez le besoin de restructurer, vous n’avez pas à le faire seul.e. Dans mes accompagnements “You Are Not Alone”, on travaille ensemble sur ces fondamentaux : vision, offres, posture, organisation.
Vous en ressortez plus clair.e, plus serein.e, et mieux outillé.e pour faire grandir votre projet.
A très vite j’espère,
Manon